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Le Polar dans tous ses Etats
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26 novembre 2010

Alexandre Clément et Thierry Cazon : Les polarophiles tranquilles

Les Polarophiles en 2009 à La Destrousse

les_polarophiles_tranquilles

Une photo d'Alexandre Clément dans le porto-folio de Claude Almodovar

 

On peut consulter sur le site des Polarophiles Tranquilles  les bulletins ( 10 et 11) qui abordent le sujet des différents pseudos

de Frédéric Dard.

Sur son blog Alexandre Clément propose un billet très intéressant sur l'ouvrage de Cédric Pérolini "Léo Mallet Mauvais sujet. Nestor Burma passe aux aveux";


Il est également l’auteur de Frédéric Dard, "San-Antonio et la littérature d’épouvante", publié par Les polarophiles tranquilles en 2009, ouvrage remarqué pour son apport à la connaissance de la littérature cachée, produite par Frédéric Dard.


Alexandre Clément : Prix Marseillais du Polar en 2007 avec Sournois.

sournois


Dans un quartier ensoleillé à la dérive — autrement dit une cité malmenée du nord de Marseille — un jour Noé rencontra Franz. A ce moment de sa jeune existence il était bel et bien sur la pente déclinante. Car avoir envie d’avancer, être intelligent et pourquoi pas sensible, c’est un chemin qu’on ne vous laisse pas toujours emprunter... Franz lui offrit une vague forme d’avenir, celui d’employé à tout faire dans une station-service tenue par un demi-sel magouilleur et violent.
Noé n’était pas très fort, ni très instruit, mais il avait une foi inébranlable en sa bonne étoile. Et puis, il avait Adila, cette gamine de la cité capable de réussir par les études. alors que lui avait tout lâché. Sinon, vous pensez bien, il n’aurait pas fait tout ça, il ne se serait pas compromis dans cette sale affaire. Hélas, quand on bosse dans une station essence, il ne faut pas avoir peur de mettre les mains dans le cambouis!


 

tony


(…) Toute personne qui penserait s’y reconnaître,

serait dans l’erreur. Quelques lieux qui existent réellement et quelques affaires criminelles qui
ont assuré la renommée de Marseille en son temps servent de décor. Mais on sait que depuis des décennies, la République a bien travaillé, que la Mafia n’existe pas en France et que les hommes politiques, la police et la justice ne sont pas
corrompus. Ça c’est l’avertissement de l’auteur, mais beaucoup de Marseillais et ceux qui connaissent bien la ville sauront lire entre les lignes. Pour ceux à qui la capitale phocéenne et ses personnages «
pittoresques » sont étrangers, « Le roman de Tony » ne pourra que combler leur curiosité. Avec grand plaisir. L’histoire d'un grand bandit marseillais sur plusieurs décennies ne manque pas de piquant ni d’émotions fortes. Dans ce roman vivement mené,
l’auteur nous fait vivre l'ascension et la chute d'un caïd qui a compté pour beaucoup dans l’histoire du grand banditisme Français. Mais derrière cette triste et bruyante saga, une sorte de Romanzo criminale marseillais, écrite dans un style parfaitement réaliste, c'est le contexte social et historique de la ville qui est mis en avant, avec bonheur.


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